Les raisons qui vous poussent à changer vos fenêtres sont nombreuses : déperdition de chaleur, nuisance sonore, boiserie en mauvais état, simple vitrage... et vous avez raison ! Après une rénovation, vous gagnez en isolation thermique, en isolation phonique et allez économiser jusqu'à 22% sur votre facture de chauffage. Reste à choisir le type de fenêtres (alu, PVC, bois, mixtes) et à qui vous allez confier vos travaux; et nous vous l'accordons, ce n'est pas toujours simple de s'y retrouver.
Les menuiseries alu sont de très belles pièces en-soi. Au design contemporain et épuré, les menuiseries alu fabriquées par K•LINE ont les montants les plus fins du marché; ce qui leur confèrent de très bonnes critiques en rénovation dans la mesure où le montant ne vient pas enlever de la luminosité mais au contraire, va en apporter. Elles sont un vrai élément de décoration dans votre intérieur; et grâce à un large choix de teintes et de textures, chacun devrait trouver son bonheur. Chez Véranda des Alpes, nous avons fait le choix de travailler avec K•LINE, leader français de la menuiserie aluminium. Toutes les menuiseries sont fabriquées en France : en Vendée et dans la région de Lyon.
PVCM : Fabricant de menuiseries en PVC et travaux de vitrerie & miroiterie depuis 1997
L'entreprise fait du Made in France, elle se situe plus particulièrement dans la région Rhône-Alpes. C'est à cette proximité avec notre fournisseur que nous pouvons réduire nos délais de livraison afin que vos projets soient réalisés et que vous puissez en profiter dans les plus brefs délais.
Les Zelles : Fondée en 1946, fabricant de menuiseries en PVC et aluminium.
Pourquoi avoir choisi de travailler avec Les Zelles ? Ce sont des experts, avec plusieurs années de savoir-faire et des produits de qualité, ils nous garantissent une grande durabilité, des hautes performances, une qualité esthétique, une simplicité d'entretien ainsi qu'une recyclabilité des matériaux. Et ça, c'est intéressant pour nous mais surtout pour vous.
L’oculus, « œil » en latin, est l’ancêtre de notre fenêtre. Ce mot désigne une « petite baie circulaire pratiquée au sommet d’une coupole » (définition de l’Académie Française). Cette ouverture n’était pas nécessairement vitrée, les habitants la protégeaient avec des peaux de bêtes ou des volets rudimentaires par exemple.
L’une des plus vieilles traces d’oculus vitré a été retrouvé dans la cité romaine de Labitolosa, dans l’actuelle province autonome d’Aragon en Espagne (la ville a été occupée entre le 1er siècle av. J-C et l’an 200 après J-C).
Cette découverte nous a appris que le vitrage n’a pas toujours été plat : les vitres des thermes retrouvées étaient bombées, et colorées.
Les fouilles archéologiques effectuées sur les sites de Pompéi et Herculanum, détruites par l’explosion du Vésuve en le 24 août 79, ont mis en évidence des vitrages encore fixées aux habitations.
Ainsi, les Romains maitrisaient déjà l’usage du verre à vitre, mais son utilisation régulière en architecture a commencé vers le XIVème siècle.
Son utilisation restera encore pour quelques siècles réservée aux plus riches, au Moyen-Age seul les châteaux-forts sont équipés de fenêtres avec un vitrage.
La première verrerie à vitre française est créée en 1330 à Bézu-la-Forêt (Eure), sous l’impulsion du roi Phillipe VI de Valois, qui nommera à l’occasion l’inventeur des feuilles de verres planes, Phillipe Cacqueray « gentilhomme verrier ».
La verrerie sera en activité jusqu’au début du XIXème siècle.
La plus ancienne verrerie de France encore en activité est la verrerie de la Rochère (Haute-Saône), en activité depuis 1475.
Enfin, même si la technique du verre par coulage était connue des romains, c’est Louis Lucas de Néhou, dit Sieur de Néhou, qui en améliorera le procédé aux alentours de 1695.
La définition du terme « fenêtre » a évolué depuis sa création pour s’adapter aux évolutions technologiques qui lui ont été appliquées.
En France, c’est l’Académie Française qui est chargée de définir les termes de la langue française depuis sa création en 1635.
Ainsi, la fenêtre est définie de 1694 (1ère édition du dictionnaire de l’Académie) à 1798 (5ème édition) comme étant « Une ouverture faite dans une muraille pour donner du jour. Ce mot signifie aussi le bois et le vitrage dont elle est garnie. »
A partir de 1835 (6ème édition du dictionnaire) que la définition s’adapte, surement grâce à la diffusion du vitrage auparavant réservé aux plus riches, pour devenir la fenêtre qu’on connait aujourd’hui, elle est alors définie comme « une ouverture faite dans certaines parties d’un bâtiment pour avoir du jour et de l’air à l’intérieur ».
A noter que lors des deux premières éditions du dictionnaire (1694-1718) on écrit « fenestre », c’est à partir de l’édition de 1740 que l’on écrit « fenêtre ».
A partir du 20ème siècle, les dimensions des fenêtres s’envolent et ne laissent plus passer d’air : ce sont les baies vitrées.
La VMC (ventilation mécanique contrôlée) est alors créée pour pallier le problème.
A partir des années 1930 le double vitrage est produit de manière industrielle, et viendra supplanter le simple vitrage dans le cadre de la construction et de la rénovation de menuiseries.
Le triple vitrage verra le jour au début des années 1990.
A partir du 21ème siècle, les matériaux sont sans cesse améliorés et alliés à la technologies pour donner naissance à plusieurs solutions innovantes.
On peut ainsi distinguer le verre anti-effraction, qui comme son nom l’indique est plus résistant que les autres types de verre, ou la fenêtre connectée (développée par notre partenaire K-Line) qui permet au propriétaire via une application mobile de vérifier l’état de fermeture de ses fenêtres à distance.
Acotherm : Label de certification thermique et phonique des menuiseries, particulièrement des menuiseries extérieures (fenêtres, bloc-portes…). Il permet de les classer en fonction de leurs performances.
Allège : Désigne la partie inférieure d’un encadrement de menuiserie. La hauteur d’allège mesure la distance entre le plancher et l’appui de fenêtre.
Anodisation : Traitement de surface permettant de protéger et de décorer une pièce en aluminium en créant artificiellement une couche d’oxydation allant de 5 à 50 micromètre en moyenne. L’oxydation ainsi obtenue n’est pas à confondre avec l’oxydation naturelle incontrôlée car cette dernière ne crée pas de barrière étanche.
Aplomb : Correspond à toutes les lignes perpendiculaires à l’horizon : par exemple, la Tour de Pise n’est pas d’aplomb.
Appui de fenêtre : Pièce de construction posée au-dessus de l’allège, elle est destinée à soutenir la partie basse du dormant de la menuiserie.
Bâti ou Dormant ou Huisserie : Termes désignant la partie fixe de la menuiserie qui est directement reliée au mur, portant ainsi les parties mobiles de la fermeture (d’une porte, d’une fenêtre…)
Battant ou Ouvrant ou Vantail : Partie mobile de la menuiserie posée dans le dormant qui soutient le vitrage.
Bavette ou Jet d’eau : Pièce métallique placée autour des châssis afin de les protéger des aléas extérieurs (principalement de l’eau), elle permet aussi d’habiller et de recouvrir les anciens dormants.
Béquille : Synonyme de poignée.
Bloc baie : Désigne l’ensemble que forme les fenêtre et les volets.
Calage : Réglage que le technicien va effectuer pour s’assurer de la position précise d’un élément quelconque.
Chape ou Galet : Roulettes placées sous les ouvrants d’une menuiserie coulissante permettant leur déplacement, il peut être simple ou double en fonction du poids de l’ouvrant.
Châssis : Désigne l’ensemble que forme le dormant et le battant.
Clair de jour ou Clair de vitrage : Désigne la partie visible du vitrage.
Cochonnet : Partie du dormant qui reste visible depuis l’extérieur en haut de la menuiserie. Généralement un cochonnet de 5mm est laissé visible.
Compriband : Marque déposée qui désigne dans le langage courant le rouleau de mousse qui assure l’étanchéité à l’air et à l’eau des menuiseries et des joints de façades.
Crémone : Mécanisme permettant l’ouverture et le verrouillage d’une menuiserie (porte, fenêtre, volet…), il est visible sur la tranche de la pièce.
Croisillons ou petits bois : Pièces divisant un vitrage dans un but purement esthétique en apportant un aspect traditionnel à la menuiserie. Les petits bois peuvent être appliqué directement sur le vitrage ou à l’intérieur de ce dernier.
Délignage : Technique consistant à lisser une pièce pour lui enlever ses irrégularités.
Embrasure ou Tableau : Ouverture créé au sein d’un mur afin d’y placer une porte ou une fenêtre.
Feuillure : Entaille créée dans tous types de support (bois, PVS, béton…) afin d’y fixer une autre pièce (un cadre, un vitrage…). Synonyme de dépose totale (tout est retiré pour poser du neuf).
Galandage : Vantaux coulissant à galandage, ce sont les coulissants qui rentrent entièrement dans le mur ou l’isolation pour permettre d’avoir une ouverture complète.
Gaz Argon : Gaz plus léger mais plus isolant que l’air, présent dans le vitrage.
Imposte : Partie fixe ou ouvrante situé au-dessus d’une porte ou d’une fenêtre.
Indice d’affaiblissement acoustique ou coefficient Rw : Exprimé en décibels (db) cet indice sert à mesurer la capacité d’une menuiserie à atténuer les bruits extérieurs. Il permet d’adapter le choix vitrage à l’environnement extérieur.
Linteau : Souvent en pierre ou en béton (parfois en bois), cet élément placé au-dessus d’une menuiserie (baie coulissante, fenêtre, porte…) est destiné à soutenir les éléments du mur.
Ouverture à la française : Ouverture vers l’intérieur (et seulement vers l’intérieur) du bâtiment, la plus répandue en France.
Ouverture à soufflet ou Ouverture à l’Italienne : Système permettant à la fenêtre de prendre appui sur l’axe horizontal en bas afin de s’ouvrir sur sa partie haute.
Ouverture oscillo-battante : Combinaison de l’ouverture à la française et de l’ouverture à soufflet.
Parclose : Baguette de bois, PVC ou encore d’aluminium servant à maintenir le vitrage en place. Cette pièce permet le remplacement du vitrage sans devoir changer la menuiserie en entier.
Paumelle : Pièce permettant l’ouverture et la fermeture d’une menuiserie, visible sur les côtés des battants.
Plaxage : Technique de coloration du PVC pour lui donner un aspect de bois ou de couleur.
Pont thermique : Points de défaut dans l’isolation d’origine diverses, favorisant la fuite de chaleur (ou de fraicheur).
Pose en applique : Pose d’une nouvelle menuiserie qui vient se poser contre le mur intérieur.
Pose en feuillure : Aussi appelée « dépose totale », le cadre existant (y compris le dormant) est entièrement retiré pour installer une nouvelle menuiserie. L’étanchéité et l’isolation sont refaites entièrement.
Pose en tunnel : Pose d’une menuiserie entre les murs, permettant de laisser un rebord dedans et dehors.
Rejingot : Appui en béton destiné à recevoir la partie basse de la menuiserie.
Thermolaquage : Technique de pulvérisation de peinture en poudre, réservée aux matériaux métalliques. La pièce est ensuite chauffée pour fixer la peinture. Cette technique a pour principal avantage de ne pas utiliser de produits chimiques nocifs pour la santé ou l’environnement, en apportant une durabilité dans le temps.
De plus, cela résiste à l’air salin et au soleil, permettant de garder la couleur d’origine bien plus longtemps.
VMC : Système d’aération de la fenêtre.
Warm-age : Ecarteur en polyamide qui permet la rupture de pont thermique du vitrage. Composé de gel de silice (retrouvable dans l’aspirine) il permet d’aspirer l’humidité à l’intérieur du vitrage.
Seuil PMR : Seuil de 20mm pour permettre le passage des personnes à mobilité réduite (PMR). La moyenne des seuils est en général de 70mm autrement.
Le double vitrage est un vitrage composé de deux vitres séparées par un gaz inerte, qui peut être soit de l’air, de l’argon ou plus rarement du gaz krypton.
C’est le vitrage le plus répandu de nos jours, à la fois en construction et en rénovation.
Le triple vitrage est composé de trois vitres séparées par deux chambres contenant un gaz inerte, de l’argon ou plus rarement du gaz krypton.
Ce vitrage reste assez peu répandu, et est utilisé principalement dans le cadre de la construction.
Les performances techniques des vitrages se mesurent grâce à plusieurs indices. On distingue :
- L’indice U* qui définit les performances thermiques de la menuiserie (châssis + vitrage), autrement dit il permet de mesurer la perte thermique. Plus cet indice est bas, plus la menuiserie est isolante.
- L’indice S* qui définit le facteur solaire de la menuiserie, autrement dit il permet de mesurer sa capacité à laisser passer la chaleur du soleil dans l’habitation. Plus cet indice est haut, plus la chaleur naturelle entre dans l’habitation.
- L’indice TL* qui définit la transmission lumineuse, c’est-à-dire la capacité de la menuiserie à transmettre la lumière naturelle. Plus l’indice est haut, plus la lumière à l’intérieur du bâtiment sera naturelle.
(*On retrouve souvent ces indices accompagnés d’une autre lettre : w=window (fenêtre), g=glass (vitrage), d=door (porte))
Quelques exemples :
Selon le site de notre partenaire K-Line, pour une fenêtre 1 vantail de 900x1480mm et un double vitrage :
Tandis que le triple vitrage à, selon les sites Izy-by-EDF-renov.fr et picbleu.fr :
Le double vitrage présente une meilleure isolation que le simple vitrage, et apporte donc une meilleure isolation phonique en permettant de faire des économies sur vos factures de chauffage. On dit qu’en moyenne le double vitrage fait économiser 40% par rapport au simple vitrage.
Le double vitrage permet également d’éviter les problèmes de condensation car le vitrage intérieur est maintenu à température ambiante.
La présence d’un vitrage supplémentaire entraine une légère perte de luminosité en comparaison avec un vitrage simple.
Le triple vitrage offre une excellente isolation thermique et phonique, c’est le vitrage idéal des régions les plus froides ou des menuiseries exposées plein Nord.
Il offre plus de sécurité par rapport au double vitrage car il est plus résistant.
Le triple vitrage présente une légère perte de luminosité par rapport au double vitrage, pour les mêmes raisons (présence d’une vitre en plus).
Il est plus lourd et plus large que ce dernier, et peut être incompatible avec les appuis de fenêtres « classiques ».
Enfin, le triple vitrage est plus onéreux que le double vitrage (en moyenne 60% plus cher selon le site izy-by-edf.fr).
Le traitement acoustique
Le son étant une vibration de l’air, l’épaisseur de la face de verre extérieure peut être augmentée afin que les deux plaques de verres n’entrent pas en vibration à la même fréquence.
Le traitement anti-effraction
Le verre extérieur peut être traité contre l’effraction. Dans ce cas deux plaques de verres sont collées entres-elles par un film résistant et translucide, c’est le même procédé utilisé pour la fabrication des parebrises.
Les autres traitements
D’autres traitements peuvent équiper votre vitrage :
- Le traitement autonettoyant : le vitrage peut être équipé d’une face autonettoyante, recouverte d’une fine couche d’un matériau hydrophile. Ainsi, en cas de pluie l’eau coule sur le vitrage sous la forme d’un film et non plus de gouttes, laissant peu de traces et nettoyant le vitrage au passage.
- Le traitement anti-UV : ce traitement augmente la performance de votre vitrage en termes de protection solaire. Une fine couche d’oxyde de métal est appliquée sur la face intérieure du vitrage extérieur, ce qui permet de laisser passer la lumière naturelle tout en bloquant une partie des rayons UV.